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Tendances et nouvelles du marché du travail au Québec
Analyse économique - Québec
Infographie - Mai 2024
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ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT DU QUÉBEC 2023
DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES
8,9 M personnes habitant au Québec en 2023, une hausse de 5,8 % depuis 2018
Le poids démographique du Québec dans le Canada se fixe à 22,1 %, alors qu'il était à 22,6 % il y a 5 ans.
La population du Québec, avec un âge médian de 42,6 ans, est plus vieillissante que l'ensemble du Canada (40,6 ans).
Toutes proportions gardées, le Québec compte en 2023 plus de personnes de 65 ans et plus (20,8 % contre 18,9 %) et un peu moins de jeunes de moins de 20 ans (20,8 % contre 21,0 %) que la moyenne canadienne.
En 2032, 1 personne sur 4 (25,3 %) serait âgée de 65 ans et plus, ce qui représente une augmentation de 4,5 points de pourcentage en 10 ans, d'après le scénario de référence A2022 de l'Institut de la statistique du Québec.
Le ratio de dépendance démographique a augmenté significativement depuis 2018, passant de 65,7 % à 71,4 % en 2023. Il y aurait ainsi plus de 71 personnes de moins de 20 ans et de 65 ans et plus pour 100 personnes de 20 à 64 ans en âge de travailler, et donc en mesure de les soutenir.
En 2023, le nombre d'immigrants en emploi au Québec s'est fixé à 852 000, une diminution de 0,9 % par rapport au sommet atteint en 2022 (859 000). Parmi ceux-ci, 143 400 sont temporaires, en hausse de 29 % par rapport à 2022. À titre comparatif, l'emploi a crû de 2,3 % pour la population non immigrante.
L'immigration permanente est demeurée stable depuis 2015, avec une moyenne annuelle autour de 50 000 personnes immigrantes en raison des seuils établis par le gouvernement du Québec. L'immigration temporaire a toutefois atteint un sommet historique en 2023 avec 528 000 résidents non permanents au 4e trimestre, une hausse de 46 % en un an. L'augmentation provient principalement de la croissance du nombre de demandeurs d'asile présents sur le territoire et de titulaires de permis de travail et les membres de leur famille.
Près de 47 % de la population (Recensement de 2021) du Québec déclare avoir une connaissance des deux langues officielles. Un peu plus de 61 % de ces personnes bilingues sont concentrées dans la
RMR
de Montréal.
Les autochtones constituent 2,5 % de la population québécoise (Recensement de 2021), ce qui représente une proportion moitié moindre que celle du Canada (5,0 %). La pandémie a affecté dans des proportions semblables l'emploi chez les autochtones et les non-autochtones, mais chez les premiers, la reprise a été plus lente.
CONDITIONS DU MARCHÉ DU TRAVAIL
En 2023…
L'emploi augmente significativement (+ 2,3 %)
Le nombre de chômeurs augmente (+ 6,3 %)
Le taux d'emploi progresse de 61,5 % à 62,1 %
Le taux de chômage varie un peu à la hausse de 4,3 % à 4,5 %
Tendance de l'emploi au Québec
Le marché du travail a poursuivi sa progression, malgré la récession observée en deuxième moitié d'année. L'ajout de 103 300 emplois a permis à ce dernier de continuer sa relance postpandémique, et d'atteindre un nouveau sommet à 4,5 millions d'emplois.
Après avoir atteint 8,9 % en 2020, le taux de chômage est resté faible au Québec, pour se fixer à 4,5 % en 2023, plus faible que le taux prépandémique de 2019 (5,1 %), et près de son creux historique.
La population active a cru dans la foulée de la hausse de la taille de la population, dans son ensemble
Après avoir diminué avec la pandémie, les taux d'activité sont revenus à leurs niveaux de 2019 pour tous les groupes d'âge.
CONDITIONS ÉCONOMIQUES DU QUÉBEC EN 2023
Facteurs économiques du Québec en 2023
Récession en deuxième moitié d'année
Consommation des ménages ralentie
Inflation et taux d'intérêt historiquement élevés
Résumé de 2023…
La croissance économique du Québec s'est essoufflée en 2023 avec un taux presque nul (0,1 %) après celui de 2,8 % en 2022, dans la foulée de la reprise postpandémique. Le Québec vit une récession technique depuis le deuxième trimestre de l'année.
Le taux d'inflation en 2023 au Québec est de 4,5 %, soit plus de deux fois son niveau historique. Suivant la forte hausse des prix et la diminution de l'épargne nette des ménages, la consommation s'est essoufflée après le premier trimestre.
Les taux d'intérêt ont fortement augmenté, passant de 0,25 % en début d'année 2022 à 5 % en milieu d'année 2023 alors que la Banque du Canada tentait de ralentir l'inflation. Ces hausses ont influencé les décisions financières des ménages, entraînant notamment des répercussions sur le marché immobilier et une baisse des mises en chantier.
Enjeux régionaux
Gérer les ressources humaines dans un contexte de rareté de main-d'uvre et de ralentissement économique, afin de conjuguer rationalisation des effectifs, attraction des meilleurs talents, rétention des employés qualifiés et gains de productivité.
Arrimer l'immigration temporaire croissante aux besoins du marché du travail dans un contexte de vieillissement de la population.
Assurer la compétitivité des entreprises québécoises, particulièrement les
PME
, malgré la situation économique incertaine, les tensions géopolitiques et les menaces climatiques.
Principaux risques pour l'économie québécoise en 2024
Un prolongement de la récession sur fond de chômage historiquement faible.
La persistance des pressions inflationnistes.
Les incertitudes géopolitiques et économiques liées au ralentissement économique en Chine et à la continuation des tensions commerciales à l'échelle mondiale.
Une éventuelle hausse du nombre de postes vacants avec la reprise et les difficultés à les combler pour répondre aux besoins de l'économie, dans un contexte de pénurie de main-d'uvre persistante.
TENDANCES DE L'INDUSTRIE
Dans l'ensemble, l'emploi a progressé en 2023, mais la production de biens (1,1 %) a connu une croissance de l'emploi plus modeste que le secteur des services (2,7 %).
Les industries les plus lourdement affectées par la pandémie ont continué de se redresser, alors que des hausses importantes de l'emploi ont été enregistrées pour une deuxième année consécutive dans les services d'hébergement et de restauration (+ 23 500 en 2022 et + 33 700 en 2023) et le commerce de détail (+ 4 700 en 2022 et + 11 100 en 2023). Les gains d'emplois réalisés n'ont toutefois pas encore suffi à retrouver les niveaux de 2019.
Des hausses d'emplois notables ont aussi eu lieu dans les secteurs de l'information, la culture et les loisirs (+ 27 600), la construction (+ 18 500) et les autres services (+ 17 500).
En revanche, certains secteurs ont été plus touchés par le ralentissement économique, tels le commerce de gros (- 10 900) et la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location (- 3 800).
CONDITIONS ÉCONOMIQUES RÉGIONALES
L'année 2023 s'est déroulée sous le signe de la croissance pour la plupart des régions du Québec. Le Grand Montréal et ses couronnes ont enregistré 73 % de la création d'emplois. Les Laurentides (+ 28 200), la région de Montréal (+ 22 900), la Montérégie (+ 16 200) et Laval (+ 11 400) ont cumulé 78 700 nouveaux emplois et seule Lanaudière a vu l'emploi s'y contracter.
En contrepartie, la région de l'Abitibi-Témiscamingue est celle qui a enregistré la perte la plus importante au prorata de l'emploi régional (- 1 200), alors que Lanaudière (- 3 200) et Chaudière-Appalaches (- 2 900) ont connu les reculs de l'emploi en termes de nombres les plus importants, bien que proportionnellement plus modestes et faisant suite à des gains énormes en 2022 (+ 19 000 et + 15 100 respectivement).
La plupart des régions ont retrouvé leur niveau d'emploi prépandémique de 2019 ou sont sur le point de le retrouver à l'exception de l'Estrie, de la Côte-Nord et le Nord-du-Québec et de l'Abitibi-Témiscamingue qui ont les manques à gagner les plus importants.
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Date de modification :
2024-04-29