Perspectives d’emploi Professeur/professeure de gestion des affaires au niveau universitaire au Québec

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de professeur/professeure de gestion des affaires au niveau universitaire au Québec ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés au Québec

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 11 décembre 2024.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront très bonnes pour les professeurs/professeures et chargés/chargées de cours au niveau universitaire (CNP 41200) au Québec pour la période 2024 à 2026.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
• plusieurs postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession

L'emploi dans cette profession dépend des investissements gouvernementaux en éducation, du financement public et privé de la recherche universitaire, et de l'effectif étudiant au niveau universitaire.

Selon les prévisions du ministère de l'Éducation, à moyen terme, l'augmentation des inscriptions serait attribuable principalement au volume d'étudiants collégiaux et universitaires Québécois. La contribution des étudiants internationaux demeurera significative, quoique cet apport puisse ralentir. 

Cependant, les besoins de main-d'œuvre dans plusieurs secteurs pourraient pousser plusieurs jeunes à occuper un emploi avant l'obtention de leurs diplômes, faisant diminuer le nombre d'étudiants. Cela, d'autant plus avec la hausse du coût de la vie. Des investissements significatifs ont été annoncés pour promouvoir la diplomation, la persévérance scolaire et la requalification des travailleurs.

Les campus satellites connaissent une expansion rapide, facilitant l'accès aux études supérieures pour les étudiants des régions éloignées des grandes villes.   

L'essor de l'enseignement à distance modifie non seulement les qualifications technopédagogiques requises des enseignants, mais pourrait avoir un impact négatif sur l'effectif, les cours pouvant accueillir plus d'étudiants par groupe comparativement à l'enseignement en présentiel.

La précarité des chargés de cours demeure un enjeu majeur, surtout avec leur part croissante dans l'enseignement au premier cycle. Toutefois, la situation semble s'améliorer grâce à quelques nouvelles ententes de principe, offrant une meilleure sécurité d'emploi.

Voici quelques faits saillants au sujet des professeurs/professeures et chargés/chargées de cours au niveau universitaire au Québec :

• environ 14 850 personnes occupent un poste dans cette profession
• les professeurs/professeures et chargés/chargées de cours au niveau universitaire travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • universités (SCIAN 6113) : plus de 95 %
• leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
  • travail à temps plein : 87 % par rapport à 82 % dans toutes les professions
  • travail à temps partiel : 13 % par rapport à 18 % dans toutes les professions
• 76 % des professeurs/professeures et chargés/chargées de cours au niveau universitaire travaillent toute l'année tandis que 24 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 62 % et 38 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 47 semaines par rapport à 43 semaines dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : 57 % par rapport à 52 % dans toutes les professions
  • femmes : 42 % par rapport à 48 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : n.d.
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : moins de 5 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : n.d.
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : n.d.
  • baccalauréat : 5 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : 94 % par rapport à 11 % dans toutes les professions

Ventilation par région

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Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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